La RPA est l’automatisation d’un processus métier via un Bot. Celui-ci exécute une succession de tâches définies lors du développement du Workflow à exécuter. Aujourd’hui, il existe des Framework RPA pour effectuer ces développements comme : UIPATH, BluePrism, Automation Anywhere, Workfusion ou autres…
Tout comme l’intelligence artificielle, la RPA a fait couler beaucoup d’encre, notamment sur des sujets d’ordre éthique. Les aprioris des techno-sceptiques entravent malheureusement l’exploration des nouveaux horizons offerts par la RPA, capables de révolutionner le quotidien des collaborateurs d’une organisation dans sa globalité.
Les supporters du changement le savent, les techno-sceptique voient dans la RPA, comme dans l’IA, une substitution à l’individu ainsi que la mise au péril de l’emploi.
Les Bots comme les armes, ne sont ni bons ni mauvais, tout dépend de ce qu’en fait l’être humain ! Aujourd’hui La RPA reste incontestablement la voie vers l’épanouissement dans le travail, ainsi que la valorisation du capital humain. Mais la réussite de toute transformation technologique a pour condition l’engagement des collaborateurs. L’adhésion des équipes est un ingrédient indispensable au succès. Créer cette adhésion est la responsabilité du porteur de l’offre au sein de l’organisation.
Voici 3 astuces qui pourraient motiver vos collaborateurs à adopter la RPA :
1. Se servir de cas concrets et stimulants
Stimuler l’imagination de ses auditeurs est l’objectif de cet exercice. Pour que le concept de la RPA soit compris, il est plus efficace d’aller du particulier vers le général. C’est pour cette raison qu’il faut plutôt structurer son discours autour de la démonstration. Lors d’un atelier, il est préconisé d’expliquer via des cas pratiques, dont les mécanismes peuvent être transposés à d’autres branches de métiers.
2. “Personnifier” pour rassembler
Que vous aimiez donner des noms à vos projets ou non, l’avènement de Siri, Cortana ou Alexa a changé la façon dont les gens perçoivent et interagissent avec les assistants virtuels. Les noms à consonance humaine ont créé des synergies entre l’homme et la machine. Ces noms servent également d’interface grâce à laquelle les utilisateurs échangent avec ces assistants vocaux, tout en faisant abstraction à l’architecture technologique complexe sous-jacente. Alors pensez à attribuer à votre projet RPA un “petit nom sympa” !
3. Expliquer le “pourquoi” mais aussi le “comment”
La plupart des gens ne s’intéresse pas au fonctionnement des assistants vocaux. Ce qui leur importe, c’est de savoir s’il va pleuvoir demain ou encore combien de pattes ont les Mille-pattes (jusqu’à 753 au cas où cela vous intéresserait). En entreprise, c’est différent car, il ne suffit pas de présenter à un collaborateur le résultat d’un processus automatisé pour le convaincre. Donner un aperçu sur la technicité derrière le fonctionnement d’une solution RPA est indispensable pour davantage de crédibilité.
Une évolution d’abord humaine, puis technologique.
Travailler dans la RPA nous amène constamment à réfléchir à ce que les humains font le mieux : porter le genre de responsabilité, nécessitant une intelligence émotionnelle, qu’un Bot ne peut actuellement accomplir. La préoccupation majeure aujourd’hui, reste de définir ce que nous pourrions faire si nous n’avions pas à exécuter les tâches redondantes et à faible valeur ajoutée.
Cela dit, la RPA est peut-être l’occasion rêvée pour la reconsidération de l’élément humain.
Saurons-nous donc l’exploiter afin de créer l’organisation idéale, où chaque individu serait fier de son travail ?
Poster un Commentaire