Lil Miquela: quand les robots s’attaquent à l’influence

Lil miquela influenceuse virtuelle
Miquela dans le clip video "Hate Me." Baauer / YouTube

Lil Miquela, un modèle et musicien créé par la startup spécialisée dans la robotique et l’IA Brud. Selon CreatorIQ, une plateforme de marketing d’influence qui aide les entreprises à mener des campagnes avec des créateurs de contenu, Lil Miquela compte plus de 1,8 million de followers sur ses plateformes sociales. Sur Instagram, d’où provient l’essentiel de ses adeptes, elle a un taux d’engagement de 2,54% sur ses récentes publications, ce qui la place au même rang qu’un influenceur humain typique, selon les analyses de CreatorIQ. (Le taux d’engagement fait référence à la façon dont les abonnés interagissent avec le contenu, notamment les commentaires, les likes, les partages, etc.).
Le public de Lil Miquela est majoritairement féminin (73% d’abonnés), dont 58% âgées entre 18 et 24 ans. La télévision et le cinéma, la mode et la musique sont les principaux centres d’intérêts de sa communauté.

Lil Miquela a (soi-disant) 19 ans. Vous pouvez la regarder manger un sorbet sur la plage, visiter ses galeries d’art préféréeset passer du temps avec d’autres modèles. Sauf que Lil Miquela n’est pas vraiment une IA. Elle n’est pas non plus un robot.

Lil Miquela est une influenceuse virtuelle créée à l’aide du Motion design (appelé aussi l’animation graphique), ce que les entreprises sont capables de créer depuis longtemps. Mais même si cette création n’est pas réellement une IA, son succès a incité les investisseurs en capital-risque comme Betaworks à investir massivement dans les créateurs virtuels et à collaborer avec les startups pour faire progresser cette technologie.
Les êtres virtuels propulsé par l’IA sont l’avenir de l’influence Web, selon Danika Laszuk, directrice générale du bootcamp de Betaworks.

Le prochain Thinktank dédié aux statups de Betaworks se concentrera sur ce que Danika Laszuk appelle « un média synthétique » – une combinaison d’IA et d’images générées par ordinateur. La société prévoit un investissement de 200 000 dollars dans 10 startups souhaitant mettre au point une technologie capable de créer de meilleurs influenceurs virtuels.
Pour ceux qui réussissent, il y’a de l’argent à se faire : Lil Miquela a travaillé avec des marques de renommées telles que Supreme et Calvin Klein.

Lil Miquela n’est peut-être pas réelle… mais l’argent généré l’est.

En attendant mon prochain article, je vous mets le lien vers le dossier "Machine learning pour les nuls (pas très nuls)"
Enjoy it !!

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