Empreinte carbone : sauver la planète en migrant vers le Cloud

émission carbone cloud

L’emprunte carbone fait référence au volume de CO2 produit par un individu ou une industrie. Selon une étude du Gartner; 2% du carbone émis dans le monde provient des technologies de l’information et de la communication.

Le Cloud computing et l’empreinte carbone des entreprises :

Migrer vers le Cloud réduit l’émission de carbone via la diminution des besoins énergétiques des machines. Selon le rapport de CDP (Carbon Disclosure Project), les serveurs hors-site ont le potentiel de prévenir l’émission de 85.7 tonnes de CO2 d’ici 2020, tout en économisant aux entreprises 12,3 milliards $ en consommation énergétique.

Selon des recherches effectuées par Google, les entreprises pourraient économiser 60% à 80% de leurs coûts en énergie, en migrant vers les solutions Cloud. L’impact environnemental de ces réductions substantielles en consommation énergétiques est notable.

« La communauté Salesforce a économisé environ 170 900 tonnes de carbone en 2010— ce qui équivaut au retrait de 37 000 voitures de la circulation, ou éviter une consommation de 19.5 millions de gallons d’essence » a déclaré Marc Benioff Co-CEO de Salesforce.

En 2010, une autre étude réalisée conjointement par Accenture, Microsoft et WSP Environment & Energy, a révélé l’impact du cloud sur l’émission de carbone. L’étude dévoile que les entreprises dotées de systèmes et applications dans le cloud, réduisent l’emprunte carbone de 30% par utilisateur pour les grandes entreprises, et de 90% pour les petites.

Le « Green Cloud », ou quand le Cloud peut faire mieux…

Afin de devenir incontournables, certains fournisseurs ont choisi un positionnement stratégique, en « dopant » leurs offres via l’utilisation d’énergies non-polluantes. Aujourd’hui plusieurs entreprises s’engagent dans le combat contre le réchauffement climatique, et l’impact environnemental des infrastructures qu’elles exploitent est au cœur du débat.

Le Green Cloud, souvent perçu comme un simple argument marketing, s’avère être encore moins polluant que le Cloud classique. En plus d’une alimentation en énergie verte (éolienne, solaire, hydroélectrique…), le Green Cloud dispose d’algorithmes permettant l’optimisation de la consommation énergétique. Ces Cloud “écologiques”sont également localisés dans des bâtiments équipés de systèmes œuvrant pour la dissipation de la chaleur.

En attendant mon prochain article, je vous mets le lien vers le dossier "Machine learning pour les nuls (pas très nuls)"
Enjoy it !!

2 Comments

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*